Le projet TIREX

Le projet TIREX


TIREX un RETEX continu sur la saison cyclonique 2017

Esprit du projet et Objectifs


Qu’est-ce qu’un retour d’expérience scientifique (RETEX) ?



Un retour d’expérience scientifique permet de :

“Revenir de manière collective sur des événements pour en tirer des enseignements ; c’est une opportunité de progrès collectif ; c’est l’exploitation des aspects positifs d’une situation accidentelle”. (Lagadec, 2001)


Les évènements catastrophiques offrent une occasion de reconstruction adaptée et la potentialité de gérer la crise de manière plus efficiente.

Sur les îles du nord des Petites Antilles, les références cycloniques répertoriées jusqu’alors restaient des événements de classe 4 (Luis 1995 à Saint-Martin). En septembre 2017, le cyclone IRMA, aggravé par deux autres cyclones, a mis dans le champ du possible une catastrophe superlative, obligeant à réfléchir à la façon de reconstruire plus résilient plutôt que reconstruire le plus rapidement possible avec le spectre d’autres évènements à venir. Ces trois événements cycloniques successifs représentent à la fois, une opportunité d’apprentissage par le biais des méthodes du retour d’expérience (RETEX) intégré et pluridisciplinaire sur des territoires particulièrement vulnérables, et aussi une occasion rare d’appliquer ou d’inventer des méthodes de transfert de ces apprentissages vers les populations et les autres acteurs de la prévention, de la gestion de crise et de la reconstruction territoriale.



Le projet TIREX


TIREX est l’un des quatre projets sélectionnés par l’ANR à l’issue de l’édition 2018 de l’appel “Ouragans” qui faisait suite aux épisodes météorologiques extrêmes d’août et septembre 2017 dans les Petites Antilles et le golfe du Mexique. Dans son appel à projet, qui s’inscrivait dans la dynamique des actions “climats” promues par le “One planet Summit” tenu le 12 décembre 2017 à Paris et la Convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique, l’ANR indiquait :

“l’enjeu est de mobiliser une communauté scientifique vers les problématiques des catastrophes afin que la connaissance, l’expertise et le savoir-faire scientifiques puissent être utilement associés à la décision publique, à l’analyse en retours d’expérience, à l’amélioration des modalités d’anticipation et de gestion de la reconstruction”.


Ce projet part d’un constat, celui de l’absence de transfert de connaissances acquises lors d’un précédent projet de cette nature suite au cyclone Lenny (1999) sur les Petites Antilles du Nord (programme EPR du MEDD, Sarant et al., 2003 ; De Vanssay et al. 2004). Il s’inscrit dans une continuité de recherche en renforçant le suivi de la reconstruction territoriale, en favorisant l’analyse comparative entre territoires du Nord des Antilles, en formalisant des méthodes de RETEX scientifique continu.



Il répond à :

«Mieux comprendre les mécanismes et facteurs de production d’une catastrophe sur des territoires insulaires ultrapériphériques marqués par de fortes disparités socio-économiques.»

«Apprendre des leçons d’une telle catastrophe pour anticiper l’adaptation aux effets de futurs épisodes climatiques extrêmes comparables à ceux de la saison cyclonique 2017 aux Petites Antilles.»

Il se propose de participer à :


  L’objectif est de développer une méthode de RETEX scientifique et continu, essentiellement analytique, pour la transmettre aux partenaires locaux dans le but de renforcer l’adaptation des sociétés antillaises à des aléas hydro-climatiques locaux, certes endémiques, mais potentiellement aggravés par les effets futurs du changement climatique. C’est-à-dire en se projetant sur une aggravation possible de certains aléas.


Ces actions s’articulent autour des problématiques de gestion ainsi que sur l’apport des RETEX dans une dimension spatio-temporelle. La méthodologie et les outils prennent une place prégnante dans ce projet. Ils sont conçus pour une démarche de transposition à d’autres territoires voire d’autres phénomènes.

Le projet s’appuie sur les évènements météorologiques extrêmes de septembre 2017. Cependant, une mise en perspective historique, tant sur leur cinématique que sur leurs impacts, alimente les connaissances sur l’exposition des territoires face aux cyclones. En plus d’une solide connaissance des évènements et des impacts passés, la compréhension du territoire est nécessaire et s’inscrit dans les logiques de trajectoires de vulnérabilités dont l’analyse et l’évaluation sont au cœur des préoccupations de recherche de production du risque à partir de facteurs historiques, démographiques, sociaux ou encore culturels.

La transmission des enseignements du RETEX repose sur une évaluation préalable de la demande individuelle et collective, et des prérequis culturels et anthropologiques des dispositifs informationnels de transfert des apprentissages de retours d’expériences afin d’adapter nos outils, supports et informations. Ces outils de transfert prennent la forme de fiches de synthèse, d’une plateforme de géo-visualisation dynamique et interactive et de mise en pratique des acquis du RETEX au moyen d’un jeu sérieux.

Les acquis scientifiques du retour d’expérience sont capitalisés, valorisés et transférés vers des partenaires locaux, voire nationaux. Sont visés en particulier :


L’approche par les vulnérabilités s’étend à la notion de résilience et donc des capacités de relèvement à échelle collective mais aussi individuelle. Les apprentissages relèvent de l’évaluation des dommages (naturels, matériels, fonctionnels…) ainsi que de l’analyse de la gestion de crise (avant-pendant-après) qu’elle soit collective, institutionnelle, individuelle, citoyenne. Les résultats vont servir à une restructuration plus résiliente du territoire, de la gestion du risque et de la crise, et de la protection des populations (adaptations des constructions, redéfinition des zones refuges, amélioration de la vigilance et de l’alerte, éducation…). Le spectre des enseignements post-évènements est large mais intègre des spécificités notamment dans les phases de récupération et de reconstruction : milieux naturels, gestion des déchets, système scolaire, rôle des réseaux sociaux, par exemple.

Organisation et management

TIREX est organisé en 5 tâches principales et complémentaires croisant les compétences de tous les membres du groupement (géographie des risques, analyse spatiale, géomorphologie, sciences sociales politiques, sociologie, médiation scientifique, physique de l’atmosphère, modélisation, climatologie).


Organisation des livrables par tâche


Tâche 1 : Trajectoires de vulnérabilités territoriales

Responsable : UMR GRED

Partenaires associés : CCR, LIENs

Descriptif


Face à un besoin de reconstruction plus résiliente qui nécessite de s’adapter aux pressions climatiques futures, cette tâche implique de comprendre les mécanismes et facteurs de vulnérabilité (qui sous-tendent la catastrophe) et de production du risque, et d’identifier les leviers et les barrières politiques d’adaptation et de mitigation. Cette tâche est empreinte d’une démarche a priori et concerne la période ante évènements 2017. Portée par l’UMR GRED, elle implique l’UMR LIENs et la CCR. Elle s’articule autour de cinq thèmes transversaux (livrables) dont les résultats seront retranscrits sous forme de rapports, articles et BD SIG.


Iles concernées

Saint-Martin, Sint-Maarten, Saint-Barthélemy, La Guadeloupe, La Martinique


Thèmes traités



Tâche 2 : Impacts et résilience des environnements côtiers

Responsable : UMR LIENSs

Partenaires associés : LARGE, GRED, Météo-France, CCR

Descriptif


Cette tâche est centrée sur la compréhension des processus de contrôle des impacts des cyclones, ce qui constitue une étape fondamentale pour reconstruire plus résilient et s’adapter au changement climatique. Cela débouche sur une typologie des modèles de réponse des systèmes éco-morpho-systèmes côtiers en fonction de leur degré de modification anthropique. Ces résultats alimentent les trajectoires de vulnérabilités (T1), l’analyse de la gestion de crise (T3) en renseignant la gestion individuelle et collective des impacts morpho-sédimentaires, et les recommandations visant à renforcer la résilience des territoires (T4).


Iles concernées

Antilles,Saint-Martin, Sint-Maarten, Saint-Barthélemy, La Guadeloupe, Anguila, Iles Vierges britaniques, La Dominique, La Martinique


Thèmes traités



Tâche 3 : Gestion de crise et suivi de la reconstruction territoriale

Responsable : LGP

Partenaires associés : GRED

Descriptif


L’objectif est d’analyser la gestion de crise et le relèvement post-catastrophe des cyclones Irma, José et Maria pour alimenter les réflexions sur les processus d’apprentissage. Le retour institutionnel qui apporte une vision top-down des verrous et leviers d’actions pour mettre en oeuvre une reconstruction préventive est systématiquement mis en regard de la perception par les habitants donnant ainsi une vision bottom-up de la sphère organisationnelle (L3.1 et L3.4). Cette tâche s’appuie sur des entretiens préliminaires ainsi que des focus groups effectués lors d’une première mission de terrain (novembre 2017) et d’entretiens réguliers auprès des gestionnaires de la crise en particulier avec la Mission Reconstruction (dirigée par P. Gustin). Tous les résultats sont restitués de façon à intégrer facilement un RETEX puis le jeu sérieux, par la production de fiches synthétiques mais aussi de cartographies dynamiques.


Iles concernées

Saint-Martin, Saint-Barthélemy, La Guadeloupe


Thèmes traités



Tâche 4 : Consolidation des outils de transfert des apprentissages du RETEX

Responsable : LC2S et GRED

Partenaires associés : LGP, Météo-France, LIENSs

Descriptif


Cette tâche assure la compréhension des contextes culturels, sociétaux et politico-administratifs de transmission des apprentissages du RETEX (tâches précédentes) de manière à garantir l’efficacité des outils de transfert et d’appropriation. Il s’agit en parallèle d’évaluer les attentes individuelles et collectives, le tout pour consolider l’interface « Sciences – Politiques » des mécanismes de transfert des apprentissages. Les outils de transfert proposés prennent plusieurs formes (jeu sérieux, plateforme de géo-visualisation, fiches de synthèse, indicateurs) et sont testés sur place auprès de nos partenaires institutionnels et d’associations contactées lors de nos premières missions de terrain. Les fiches de synthèse apportent une dimension pré-opérationnelle à nos acquis scientifiques. Elles complètent une réflexion plus globale et collective, utile pour la gestion préventive de futures catastrophes cycloniques aux Antilles.


Iles concernées

Antilles, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, La Guadeloupe


Thèmes traités



Terrains étudiés et partenariats

Les sites d’étude

Ce projet vise particulièrement les collectivités territoriales françaises d’outre-mer de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy, distantes de 200 km de la Guadeloupe. Pour certains aspects l’analyse porte également sur la partie néerlandaise de l’île de Saint-Martin (Sint-Maarten), et les îles septentrionales anglo-saxonnes d’Anguilla et des Iles Vierges Britanniques, à titre de comparaison. L’échelle régionale et les relations inter-îles sont également prises en compte d’une part à travers l’analyse des caractéristiques météorologiques notamment sur les îles de la Dominique et de la Guadeloupe et de ses dépendances, et d’autre part dans la reconstitution des différentes phases de gestion de crise induites par les trois ouragans successifs (IRMA, JOSE, MARIA), et supervisées par la Direction interrégionale Antilles-Guyane de Météo-France (phases de vigilance et d’alerte) et l’Etat-Major de Zone Antilles (phase d’urgence), dont les prérogatives s’exercent à l‘échelle des Antilles françaises, la Martinique comprise.


Présentation des zones d’étude

Le bassin caraïbe est un vaste espace géographique comprenant la mer des Antilles et son pourtour continental et insulaire. C’est à la fois un espace d’apparition et un réceptacle de phénomènes cycloniques. La zone de formation et la trajectoire des perturbations sont deux paramètres qui conditionnent les risques. Les menaces d’un phénomène donné ne sont ainsi pas les mêmes pour tous les territoires exposés. Le diaporama ci-après dresse une présentation rapide des différents territoires étudiés par les équipes du projet TIREX.

Carte de présentation du bassin caraïbe

Auteurs : E. Lagahé, 2020. <i>Sources - Fond GADM, 2014</i>


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Les missions TIREX

Les premières missions de terrain, ont débuté dès le 26 septembre en Guadeloupe (cartographie des dommages et relevés de laisses de submersion), puis durant dix jours à Saint-Martin et Saint-Barthélemy à l’occasion d’une mission collective exceptionnelle financée par la Région Guadeloupe et coordonnée par l’UMR GRED de Montpellier. Cette mission de terrain (fin octobre) a réuni quinze chercheurs du consortium actuel pour étudier de multiples effets du cyclone Irma (gestion de crise, impacts, déchets, solidarités, comportements) en couplant des diagnostics de terrain, une première phase d’enquête auprès de 90 personnes, des entretiens auprès d’officiels et des relevés cartographiques. Cette mission a été accueillie par la collectivité territoriale de Saint-Martin et sa représentante en charge de la prévention des risques (Mme Charlotte Terrac).


Auteurs : E. Lagahé, 2020.

Ces diverses actions ont été par ailleurs ponctuées d’entretiens en Métropole, Guadeloupe et Martinique avec de hauts responsables impliqués dans les processus de gestion de crise et de planification de la reconstruction.


Les partenaires

Le projet TIREX est porté par un groupement d’universitaires, majoritairement géographes des risques naturels, littoralistes pour certains (UMRs GRED, LGP, LIENSs), associés à des sociologues, juristes et politologues de l’espace caribéen (UMR LC2S). Il est renforcé par des spécialistes-acteurs de la prévision météorologique tropicale (Météo-France Antilles Guyane) et de la modélisation des aléas hydro-climatiques à grande et petite échelle (EA LARGE) de l’Université Antilles (Guadeloupe). Trois de ces équipes partagent leurs tutelles avec le CNRS (LGP, LIENSs, LC2S) et une autre avec l’IRD (UMR GRED). L’association avec un partenaire privé de la réassurance (CCR) permet de garantir l’accès à des bases de données économiques et historiques inédites, et d’apporter une capacité d’expertise complémentaire aux assureurs via la modélisation des dommages. Toutes ont une expérience scientifique des Antilles et travaillent sur les risques naturels à partir d’approches complémentaires, parfois combinées, très souvent à finalité opérationnelle.



Type de groupement Tutelle Université Laboratoire Description Logo
UMR IRD photo GRED Gouvernance, Risque, Environnement, Développement
UMR CNRS photo LGP Laboratoire de Géographie Physique
UMR CNRS photo LIENSs LIttoral ENvironnement et Sociétés
UMR CNRS photo LC2S Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales
EA   photo LARGE Laboratoire de Recherche en Géosciences et Energies



Organisme Description  
DIRAG MétéoFrance La Direction Interrégionale Antilles-Guyane de MétéoFrance participe depuis plusieurs années à la recherche en météorologie/climat dans la région, notamment dans le cadre de projets pluridisciplinaires. Météo-France s’impliquera donc à la fois sur le développement d’outils de prévention via l’amélioration de ses modèles prédictifs, et sur la reconstitution des vents et des pluies générées par les ouragans de la saison 2017. photo
CCR La Caisse Centrale de Réassurance est une société détenue par l’État français. Depuis le 13 juillet 1982 et la mise en place du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles, elle est habilitée à proposer une couverture contre les dommages aux biens assurés occasionnés par une catastrophe naturelle. Les départements d’outre-mer n’ont été intégrés qu’à partir de 1990 dans ce régime d’indemnisation et les dommages causés par les vents cycloniques n’ont été pris en charge qu’à partir de 2000. Ce faisant, la Caisse Centrale de Réassurance cherche à améliorer ses connaissances sur ces territoires afin de mieux appréhender leurs vulnérabilités et leurs expositions aux risques cycloniques. La CCR a déjà collaborée avec l’UMR GRED dans le cadre d’un précédent projet portant sur le risque volcanique aux Antilles (ANR CASAVA). photo

Contexte historique des collaborations avec les Antilles

Le projet TIREX part d’un constat, celui de l’absence de transfert de connaissances acquises lors d’un précédent projet de cette nature financé suite au cyclone Lenny (1999) sur les Petites Antilles du Nord.


” Les enseignements scientifiques ont été d’une grande richesse mais force est de constater qu’aucun retour ni transmission des résultats n’avaient été opérés auprès des décideurs faute de protocole de transfert ou tout simplement de préoccupation allant dans ce sens lors de l’écriture du projet.”

(Sous la dir.) Leone F, 2019


C’est pourquoi le projet TIREX associe des partenaires historiques en recherche sur les risques et les catastrophes naturelles aux Antilles. Il s’inscrit dans la continuité d’une douzaine de projets de recherche collectifs portant sur le climat, ses changements, ses effets et la réduction des risques hydro-climatiques associés aux Antilles depuis plus d’une vingtaine d’année.

Projet EPR RETEX Ouragan Lenny 1999-2003

Seul projet de recherche collectif a porté sur les conséquences d’un cyclone et les réponses individuelles et collectives associées aux Antilles dans le même esprit que le projet TIREX.
Cette recherche s’inscrivait dans une démarche globale, proposée et dirigée par le bureau d’études CoRis risks consulting, et à laquelle participait trois centres de recherches à vocations complémentaires : l’ancien laboratoire de Physique de l’Atmosphère Tropicale de l’UA (dont émane le laboratoire LARGE de notre groupement), le Laboratoire de Psychologie Environnementale de l’Université Paris V et le Groupe de recherche Géode Caraïbe de l’Université Antilles.

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INTERREG 4 TSUNAHOULE 2007-20013

Depuis 27 ans, les programmes INTERREG visent à renforcer la coopération entre des partenaires institutionnels et des porteurs de projet de part et d’autre d’une frontière commune. INTERREG Caraïbes, qui existe depuis 2000, est un programme de coopération particulier : il vise à renforcer la coopération entre des territoires européens (la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et Saint-Martin) et des territoires et Etats caribéens (plus de 40).

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CARIBSAT 2010-2012

Ce projet consiste à concevoir et mettre en œuvre un Observatoire sur l’Environnement à l’échelle des petites Antilles basé sur un Atlas géographique dynamique alimenté par l’acquisition et le traitement d’imageries satellitaires, de données environnementales sol et de chroniques hydrométéorologiques.

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CASAVA 2010-2014

Ce projet propose une stratégie de recherche fondamentale aboutissant à une évaluation quantitative du risque volcanique qui prend en compte la dimension socioculturelle et territoriale en focalisant sur les volcans de la Soufrière de Guadeloupe et de la Montagne Pelée en Martinique. En s’appuyant sur l’important retour d’expérience de l’étude et de la gestion de l’éruption de Soufrière Hills, CASAVA a permis d’améliorer la reconstruction du passé éruptif de ces deux volcans et de développer la modélisation des phénomènes volcaniques principaux et de leur impact, de proposer des outils probabilistes d’analyse nouveaux et des méthodologies d’évaluation des vulnérabilités sociales et physiques affinées, afin d’aborder de manière structurée les problématiques de la prévision, la gestion, et la prévention des risques volcanique d’une future éruption.

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EXPLOIT 2016-2019

Aux Petites Antilles françaises, au moins 180 000 personnes sont exposées au risque de tsunami. Le projet « EXPLOItation et Transfert vers les collectivités des Antilles françaises d’une méthode de planification des évacuations en cas d’alerte tsunami » (EXPLOIT) » favorise l’intégration de ces territoires dans le système d’alerte régional CARIBE/EWS.

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C3AF 2016-2019

Ce projet de recherche collaboratif du programme opérationnel FEDER&FSE 2014-2020, porté par un consortium d’experts du monde scientifique et opérationnel a pour objectifs principaux d’inventer des stratégies d’adaptation et d’atténuation des effets locaux du changement climatique. Cela doit passer au préalable par la production et le partage de connaissances scientifiques sur ces aléas, par la mesure des impacts, passés, actuels et futurs, sur des territoires insulaires particulièrement vulnérables.

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